Questionnement sur le logement aux 24 et 25 Allées Camille Flammarion.

Monsieur Le Président de l’OPAC d’Orléans, Premier Maire Adjoint

Date publication :mercredi 11 mai 2005


Orléans, le 11 mai 2005

Secrétariat du Collectif Interassociatif
Convergence à La Source
1, rue Stendhal
45100 Orléans

Monsieur Le Président de l’OPAC d’Orléans
Premier Maire Adjoint
Mairie d’Orléans
Place de l’Étape
45000 ORLÉANS

Objet : Questionnement sur le logement aux 24 et 25 Allées Camille Flammarion.

Monsieur le Président,

Le relogement aux 24 et 25, allée Camille Flammarion des familles domiciliées dans des bâtiments appelés à être démolis ou réhabilités, appelle de notre part quelques réflexions témoignant de notre d’inquiétude.

En effet, suite à différentes études et enquêtes émanant de sources diverses (associatives et OPAC d’Orléans), il est constaté que, parmi les familles relogées dans les deux immeubles ayant fait l’objet de réhabilitation lourde, il n’y a pas de familles à revenus modestes. Les loyers sont trop chers (hausse de 50% du loyer de base) pour permettre à ces dernières, et en particulier à celles ayant les minimas sociaux (Rmi, ASSEDIC, etc.) d’accéder à la location de ces appartements. L’APL, dans de nombreux cas, ne couvre pas cette augmentation et l’OPAC impose des exigences importantes en matière de taux d’effort.

Cette première opération « démolition/réhabilitation - relogement » est donc marquée par l’impossibilité, pour des locataires aux faibles revenus, à être relogés dans les logements réhabilités. Que vont devenir celles et ceux qui sont dans ce cas de figure ? Que vont devenir celles et ceux qui sont en procédure d’expulsion locative ?

Nous constatons également, au 18 mars 2005, que sur les 44 locataires ayant obtenu un logement aux 24 et 25, allée Camille Flammarion, 30 subissent une augmentation de loyer non négligeable (loyer + charges).

Ces premiers éléments sont de nature à remettre en cause la mixité sociale tant attendue par les habitants et les forces vives derrière toute opération de rénovation urbaine entreprise sur le quartier, surtout que va venir, dans un deuxième temps, la vente de certains bâtiments à des promoteurs privés, la construction de logements neufs se faisant toujours attendre.

Le Collectif interassociatif tenait à vous faire part de ces réflexions et inquiétudes qui seront portées à la connaissance des habitants de notre quartier.

Dans l’attente d’une prompte réponse de votre part sur ce sujet très sensible dans le quartier, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre considération distinguée.

Pour le Collectif Interassociatif
Le secrétaire : Gérard Sustrac

Copies :
Monsieur le Député-Maire d’Orléans.
Monsieur le Directeur-général de l’OPAC d’Orléans.
Monsieur Michel Languerre.